Violences faites aux Hommes en milieu estudiantin: la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun préoccupée appelle à plus de dénonciation
L’institution camerounaise de promotion et protection des droits de l’homme a présenté à cet effet au public le mode de saisine de ses services ainsi qu’un numéro vert, le 1523 au cours d’une conférence-débat au cours d’une conférence-débat sur cette problématique, organisée en partenariat avec l’université de Douala, le 11 mars dernier 2024.
Par Destin André Mballa
Le Chef d’Antenne régionale de la Commission des Droits de l’homme du Cameroun, pour le Littoral, était représenté à cette conférence par M. Ntui Patrick (Rapporteur à l’Antenne de la CDHC pour le Littoral), assisté de M. Magloire Batoumb Otton (Cadre l’Antenne régionale de CDHC pour le Littoral).
L’intervention du représentant du Chef d’Antenne de la CDHC pour le Littoral, était axée sur les procédures et organisation à saisir en cas de violence de ses droits. Après un bref aperçu sur la Commission des Droits de l’homme du Cameroun, il a présenté les différents modes de saisine de la CDHC, avec un accent particulier sur le numéro vert, le 1523, de la Commission des Droits du Cameroun.
Plus de 300 étudiants ont pris part à cette conférence. La phase interactive a permis à ces participants de donner leur avis sur la thématique du jour. Le panel était composé du :Pr Ferdin Zo’o Ferdin ( modérateur, enseignant et Maître de conférence à l’Université de Douala); Pr Begni Babagna ( encadreur du club Droits oit de l’homme de l’Université de Douala); Pr Hortense Nguedia Mekeu (Enseignante et Maître de conférence), qui a exposé sur la violence psychologique; Pr Bidias À Mbassa ( Enseignant et Maître de conférence), qui a entretenu les participants sur la violence physique en milieu estudiantin, il a mis un accent sur les causes et les manifestations de cette forme de violence en milieu estudiantin et universitaire; Dr Clémentine Kabadiang (Enseignante et chargée de cours à l’Université de Douala), dans son intervention a proposé des pistes de solutions permettant de pallier le phénomène de violence en milieu estudiantin. Elle a préconisé la tolérance, la patience, l’amour. Elle a invité les participants, en cas de violence à dénoncer les auteurs auprès de l’autorité judiciaire.
Le concours du meilleur plaideur a marqué la fin des activités. Quatorze étudiants en Licence ont pris part à cet exercice oratoire. Le prix du meilleur plaideur a été remporté par l’étudiante Séraphine Aboueme.