Programmation des marchés publics: le point d’honneur de Talba Malla sur la transparence en 2023
En ouvrant les travaux des conférences de programmation des marchés publics ce lundi 19 décembre 2022 à Yaoundé, le ministre délégué à la présidence chargé des marchés publics fixe le cap 2023 où il sera davantage question de célérité et de respect des règles de transparence dans le processus de passation et d’exécution des marchés publics.
Par Destin André Mballa
Le ministre délégué à la présidence chargé des marchés publics (Minmap), Ibrahim Talba Malla, préside ce lundi 19 décembre les travaux des conférences de programmation des marchés publics de 2023. Ces assises se tiennent simultanément avec celles présidées par les gouverneurs dans les régions.
En procédant au lancement de ces travaux, le ministre Talba Malla, va une fois sensibiliser les acteurs de la chaîne de passation et d’exécution sur le respect des règles inscrites dans le code des marchés publics.
A cet effet, le gendarme de la commande publique va élaborer une meilleure prévisibilité de cette activité en 2023. A cet effet, les quatre premiers mois de l’année 2023 seront consacrés à la contractualisation des marchés publics tandis que les huit autres mois à leur exécution.
L’autorité va davantage veiller à la transmission des dossiers d’appel d’offres aux commissions, dès le mois de janvier 2023. Il faut dire que les conférences de programmation des marchés publics, incontournables pour les acteurs du système de marchés publics et qui mettent en relief les rôles des maîtres d’ouvrage, maîtres d’ouvrage délégués à la lumière du code des marchés publics visent à planifier les opérations de passation et d’exécution des marchés publics.
Le Minmap va ainsi profiter de cette occasion pour une fois sensibiliser les acteurs de la chaîne de passation et d’exécution sur la nécessité du respect des règles inscrites dans le code des marchés publics. La conférence de programmation des marchés publics 2022 se tient dans un contexte marqué par la traque des prestataires de services véreux et irresponsables qui n’honorent toujours pas leurs engagements vis-à-vis de l’État.
Dans ce sens, le Minmap avait menacé de résilier les contrats d’une centaine d’entreprises pour abandon de chantiers au cours de l’année 2021. Ces prestataires disposaient chacun d’un délai de 21 jours pour reprendre ou achever les travaux concernés à défaut produire les justificatifs de l’arrêt des travaux.
Plusieurs prestataires concernés exposés à cette menace étaient bénéficiaires des commandes publiques d’une valeur 50 à 100 millions de fcfa, mais qui n’avaient pas encore lancé leurs chantiers depuis plus d’un an alors même que les délais de livraisons étaient déjà dépassés.