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Prédation foncière au Cameroun: des gendarmes à la solde des faussaires terrorisent une famille à Ntoun - l'ecojudiciaire
Prédation foncière au Cameroun: des gendarmes à la solde des faussaires terrorisent une famille à Ntoun

Prédation foncière au Cameroun: des gendarmes à la solde des faussaires terrorisent une famille à Ntoun

Le patriarche, Christian Tsilla Ebanda et les siens subissent les assauts répétitifs des éléments de la première région de gendarmerie à Yaoundé depuis le 24 mai 2023, instrumentalisés par des financiers qui se sont engagés auprès cette famille pour effectuer des travaux d’immatriculation, lotissement et mutation par décès sur une parcelle de terrain de près de 10 hectares. Faisant un usage abusif de la justice et de la force publique, ils tentent aujourd’hui de s’accaparer de plusieurs parcelles de terrain appartenant à ces autochtones de l’arrondissement de Bikok, département de la Mefou et Akono, région du Centre, alors même qu’ils n’ont pas jamais achevé les travaux conformément au protocole d’accord signé entre les deux parties. L’Expert criminel assermenté de justice, Me Arnaud Medard Essomba Belinga qui a réussi à démasquer ce réseau de faux est lui-même aujourd’hui victime de menace en tous genres.

Par Destin André Mballa

Christian Tsilla Ebanda et son épouse Béfé Agnès dans leur village à Ntoun ce 28 août 2023

 Depuis le 24 mai 2023, la localité de Ntoun dans le groupement Nyomo donc le chef du village de 3e degré s’appelle Ze Luc Bounoug dans l’arrondissement de Bikok, département de la Mefou et Akono, région du Centre du Cameroun, située non loin de l’aéroport international de Nsimalen vit sous un climat terreur entretenu d’après des témoignages par des gendarmes de la première région de gendarmerie à Yaoundé, parfois appuyé par quelques éléments du Groupement polyvalent d’intervention de la gendarmerie, (Gpign), du commissariat de police du 19e arrondissement, du parquet du tribunal de grande instance de Ngoumou sans oublier la brigade de l’aéroport international de Nsimalen. 

Leur cible : la famille Christian Tsilla Ebanda. Le chef de cette famille, Christian Tsilla Ebanda la soixantaine dépassée a déjà été enfermé deux fois dans les cellules du groupement de la gendarmerie de Mfoundi sous instruction apprend-t-on des officiers de la première région, en compagnie de son fils, Ze Tsilla Aloys pour selon lui le contraindre à céder des parcelles de terrains à ces personnes avec qui il a signé des protocoles d’accord pour des travaux d’immatriculation du terrain, de lotissement et de mutation par décès, mais qui n’ont pas respecté leur engagement qui veut qu’ils mènent ces travaux à terme. Une véritable persécution qui a lieu alors qu’il porte le deuil de sa fille, Mengue Francine assassiné dans la nuit du 30 au 1er juillet 2023 au quartier Elig-Essono non loin du super marché Mahima.

Alors que l’enquête est pendante à la police judiciaire, aucun suspect n’a encore été interpellé. par ailleurs, On apprend que plusieurs fois l’épouse du patriarche, Béfé Agnès, qui est aussi d’un âge avancée a été brutalisée par des pandores n’ont pas hésité à braquer leur arme à feu sur elle.

La famille Tsilla Ebanda sous la terreur des gendarmes à Ntoun

A en croire témoignages recueillis auprès de la famille, et de l’expert criminel assermenté de justice, Arnaud Médard Essomba Belinga missionné pour mener des investigations, tout commence en 2015, lorsqu’une dame du nom de Marie Clotilde Tsanga s’engage à immatriculer une surface d’environ 8,8 hectares de terrain appartenant au patriarche Christian Tsilla Ebanda.

Cette dernière n’ayant pas pu signer un protocole d’accord avec la famille abandonne le dossier. C’est ainsi qu’en 2020, soit 5 ans après qu’elle fait venir un autre financier du nom de Vincent de Paul Mbarga pour immatriculer et le lotir ledit terrain. Vincent de Paul Mbarga qui rassure aussitôt la famille Tsilla Ebanda et promet même de faire la mutation par décès.

Après la signature d’un protocole d’accord, il présente juste un titre foncier au chef de famille Christian Tsilla Ebanda en 2020. Au cours d’une rencontre avec le notaire, Me Bindzi dont l’étude est située en face de l’immeuble Émergence à la poste centrale à Yaoundé, dans un jeu de dupe, Vincent de Paul Mbarga exhorte Christian Tsilla Ebanga de ne pas révéler au notaire qu’il y a une mutation par décès dans le titre.

Après cette rencontre dans l’office notarial, un protocole d’accord est finalement signé entre le financier Vincent de Paul Mbarga et la famille Tsilla Ebanda qui reçoit une prime de signature de  2,5 million de Fcfa du financier. Seulement, dans le protocole le financier Mbarga leur fait signer un document dans lequel, ils déclarent que la somme de 2,5 million de Fcfa représente non pas la prime de signature, mais la vente d’une parcelle de terrain.

Mais cette supercherie est aussitôt découverte quelques semaines après la signature du protocole par un proche de la famille et confirmée par l’expert criminel Essomba Belinga. C’est là le début de la brouille entre le financier et la famille. Bien plus, sans avoir terminé les travaux, le financier, Vincent de Paul Mbarga revendique alors ses parts qui sont de 12000 m2 qu’il commence même à brader.

Ntoun, entrée de la chefferie de 3e dégré

Non respect des engagements

Le protocole d’accord prévoyait aussi qu’il devait bénéficier d’une superficie de 1,5hectare s’il avait effectué une mutation par décès et 1,5 ha pour le lotissement. Le financier ne devait donc rentrer en possession de ses parts qu’une fois les travaux terminés. Seulement, sur le terrain rien n’a été fait. Bien plus, il ressort que le plan de lotissement est un faux. L’expert criminel tout comme le patriarche Tsilla Ebanda soupçonnent même ces financiers de dissimuler les superficies exactes de ces parcelles en complicité avec leur géomètre. “ils peuvent parce exemple déclarer qu’un lot fait 1000m2, et lors de la contre expertise on découvre que le même lot fait 1700 m2 voir 20002 pour certain”, explique le patriarche Tsilla Ebanda. Une véritable escroquerie foncière qui fait douter de l’authenticité du titre foncier sorti par les soins de Vincent de Paul Mbarga, puisque selon lui on y trouve comme signataire au même titre que les ayants-droit le nom de dame Marie Clotilde Tsanga qui se fait passer cette fois pour Monsieur Marie Clotilde Tsanga. Rappelons qu’elle est celle qui a abandonné les travaux d’immatriculation de ce terrain en 2015.

Christian Tsilla Ebanda ce 28/08/2023 sur son terrain où les travaux de lotissement sont quasiment à l’arrêt

Vincent de Paul Mbarga fait ainsi venir d’autres partenaires pour lotir cette parcelle et faire la mutation par décès. Il s’agit de Sokeng Momo Pierre,  chargé de faire la mutation par décès, Limassia Nixon et Kemwoé Tseumo Pascal qui ont la tâche du lotir le terrain. Me Essomba Belinga assure qu’aucun protocole d’accord ne lie directement ces personnes à la famille Tsilla Ebanda, mais plutôt à Vincent de Paul Mbarga. Comme leur partenaire, Vincent de Paul Mbarga, ils entament les travaux sans jamais les achever. Aucun engagement de leur part n’est respecté. Mais ils vont rapidement se lancer dans la vente de leurs parts avant d’être stoppé par l’Expert criminel assermenté de justice Arnaud Médard Essomba Belinga qui fera jaillir la vérité au bout d’un rude combat juridico-judiciaire marqué par des tentatives d’enlèvement, menaces de mort, garde à vue et même tentative de corruption.

Enquête

L’auxiliaire de justice avoue que les mises en causes lui ont proposé une somme de 20 millions de Fcfa, un véhicule, et une parcelle de 800 m2, pour retourner sa veste, cacher la vérité et abandonner la famille Tsilla Ebanda, en somme trahir son serment. Ayant opposé une fin de non recevoir, il a été gardé à vue durant plusieurs jours au groupement de gendarmerie du Mfoundi sous ordre de la première région de gendarmerie, où ses financiers le poursuivent pour “escroquerie et abus de confiance”.

Entretemps, Vincent de Paul Mbarga qui lui aussi avait été interpellé et gardé à vue à la première région de gendarmerie libéré est aujourd’hui introuvable avec la copie du titre foncier. Ses partenaires qui réclament aussi respectivement 3500m2, 3654m2 et 9000 m2 restent introuvables.

A ce jour, de nombreux riverains observent une timide reprise des travaux de lotissement avec des engins qui ouvrent les routes. Ce lundi 28 août 2023, au cours d’une descente, le reporter de l’Ecojudiciaire n’a vu aucun engin présent sur le site, juste quelques bornes nouvellement implantées. Mais des témoins affirment avoir vu un buldozer en activité quelques jours plutôt.

Rentrée scolaire comprise

Des faits qui contrastent avec la version officielle des financiers qui assurent pourtant avoir terminé le lotissement. Me Essomba Belinga assure que ces financiers sont des faussaires qui détiennent une décision de justice frauduleuse et qui sont sous la protection de nombreuses hautes personnalités notamment au sein même de la magistrature et dans la gendarmerie. Dans ses dires, le juriste dénonce même la conservation foncière de Ngoumou et le parquet du tribunal de grande instance de Ngoumou qui selon lui sont empêtrés dans des manœuvres de corruption dans le dossier de Ntoun qui a déjà coûté la vie à une personne. Car cet enquêteur croit dure comme fer que l’assassinat de la fille de Tsilla Ebanda a un lien avec ce litige foncier.

Rappelons que les terres du patriarche Christian Tsilla Ebanda, qui se trouvent à quelques kilomètres de l’aéroport international de Nsimalen, aiguisent des appétits, tant la zone est très stratégique. Christian Tsilla Ebanda face à cette prédation est obligé de se battre et de faire confiance à la justice. A quelques jours de la rentrée scolaire 2023-2024, la dizaine d’enfants de ce père n’a encore aucune fourniture scolaire, peine même à manger. Ce père de famille se dit financièrement épuisé dans cette lutte à mort qu’il mène avec l’aide de Me Essomba Belinga contre la prédation foncière qui sevit sur ses terres natales. Au moment où nous mettons sur presse ces informations, nous n’avons pas pu joindre les mis en causes aussi bien les financiers que les gendarmes en service dans la première région  pour obtenir leur version des faits face à ces allégations.

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