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Mal gouvernance : grogne sourde au ministère de la Communication du Cameroun - l'ecojudiciaire
Mal gouvernance : grogne sourde au ministère de la Communication du Cameroun

Mal gouvernance : grogne sourde au ministère de la Communication du Cameroun

La mauvaise répartition des bons de carburant et des primes sans oublier les arriérés de salaires des agents d’entretien ainsi que le statut de certains personnels d’appui dont les chauffeurs qui attendent depuis longtemps leur contractualisation sont autant de maux décriés, formulés adressés au ministre de la Communication René Emmanuel Sadi en guise de doléances par le secrétaire général, Pr Felix Zogo au nom de l’ensemble des collaborateurs à l’occasion de la cérémonie de la présentation des vœux le 25 janvier 2024 à Yaoundé. Une situation  qui amène même certains à regretter l’ex-ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary qui selon eux œuvrait pour l’épanouissement de tous les acteurs de ce secteur contrairement à son successeur qui est simplement traité d’avare.

Par Destin André Mballa

Une salve d’applaudissement, des cris de joie, notamment des femmes, du chahut dans la foule, tel est la réaction qui marque le passage du discours prononcé par le secrétaire général du ministère de la Communication le jeudi 25 janvier 2024 à l’esplanade dudit ministère devant un parterre de personnalités. C’était à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an du personnel au ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi.

En effet, le patron de l’administration du ministère de la Communication vient de formuler une doléance au nom de l’ensemble des collaborateurs à l’endroit du ministre de la Communication. Il s’agit de la répartition de certaines gratifications notamment les bons de carburant qui est questionnable ainsi que les primes au détriment de l’ensemble du personnel. Une situation qui rend le climat délétère au sein de ce département ministériel où une certaine hiérarchie brille par une gloutonnerie financière tendant à s’accaparer de toutes les facilités pourtant destinées à tout le monde.

Un fait qui montre qu’effectivement il y a un malaise grandissant au ministère de la Communication. Dans la foule on pouvait entendre certains regretter l’ancien ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary qui selon eux était à l’écoute et œuvrait pour l’épanouissement de tous ses collaborateurs, tandis que d’autres parmi lesquels des patrons de presse traitaient l’actuel ministre de la Communication tout simplement d’avare.   

 Le secrétaire général Félix Zogo ne s’est pas arrêté là, dans sa litanie des doléances. Il a ainsi relevé la situation salariale de certains personnels d’appui notamment les agents d’entretien dont les salaires ne sont pas réguliers et qui comptent plusieurs mois d’arriérés.

Il y a aussi le statut de certains chauffeurs dont le processus de contractualisation reste bloqué et qui sont obligés de travailler dans des conditions précaires. L’autre doléance, concerne la finalisation de la signature du statut particulier des fonctionnaires de la communication. Ce statut particulier à en croire le Pr Zogo viendrait alors se substituer à celui de 1975 aujourd’hui vieux de près d’un demi-siècle  et qui est en déphasage complet avec la configuration actuelle des professionnels fonctionnaires de ce secteur.

Coup de gueule

De son côté, le ministre de la Communication a indiqué qu’il a bien reçu les doléances de ses collaborateurs. Reconnaissant au passage que la répartition de certaines gratifications reste fermée pourtant elle devrait être ouverte. Une situation qu’il promit de changer tout comme il a assuré une amélioration des conditions de travail à ses collaborateurs aussi bien des services centraux que déconcentrés ainsi que des organismes sous-tutelles. Cependant, le patron de la communication s’est appesanti sur les rapports entre la presse privée et l’institution qu’il incarne.  Pour lui, le ministère de la Communication ne saurait être un gendarme qui réprime les médias, au contraire, il devrait être considéré comme un partenaire.

C’est la raison pour laquelle, René Emmanuel Sadi a appelé les patrons de presse à l’autocritique pour séparer la bonne graine de l’ivraie. Et surtout il a déploré le fait que certains journalistes osent faire des remarques aux membres du gouvernement et surtout avec beaucoup de zèle. Il a déploré la diffusion des fausses informations sur les réseaux sociaux mais aussi dans les journaux en ligne qui ternissent l’image du gouvernement et du Cameroun. Un fait inacceptable d’où l’appel au respect de l’éthique et la déontologie. Le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, après avoir remonté les bretelles à la presse privée, il a assuré que l’appui institutionnel de l’État envers les médias privés va croître d’années en années dans la mesure du possible.

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