Lutte contre l’insécurité et violence urbaine: Paul Biya va « tuer » « les microbes »
Le chef de l’État a annoncé des poursuites devant les tribunaux compétents contre ces bandits qui sèment régulièrement la terreur et trouble l’ordre social notamment à Douala , la capitale économique du pays.
Par Destin André Mballa
Paul Biya est désormais un antidote contre les microbes. Le président de la République dans son adresse du 31 décembre 2022 à la nation, a mis en garde ces bandits qui se font appeler “les microbes”, et qui ont l’habitude de semer le chaos dans la ville de Douala notamment. Le premier magistrat et garant de la justice a donc annoncé des poursuites devant des juridictions compétentes afin que ces criminels et fauteurs de troubles de l’ordre social répondent de leurs actes. « Comme moi, vous avez certainement observé, dans nos villes et campagnes, la montée préoccupante de l’incivisme, de la violence, du non-respect des normes sociales élémentaires ou de l’ordre établi. Dans un État de droit, de tels comportements ne peuvent être tolérés. Ceux qui trouvent un malin plaisir à perturber l’ordre social, qu’ils soient jeunes ou adultes, devront rendre compte de leurs actes devant les tribunaux compétents », a-t-il mis en garde, tout en appelant à la responsabilité des Camerounais, mais en particulier les parents et éducateurs pour selon lui redonner toute la place aux valeurs morales de base et au respect de l’ordre public.
Cette mise en garde doublée d’une interpellation des parents en particulier sont faites au lendemain de l’invasion des « microbes » dans la ville de Douala. En effet en date du 14 décembre 2022, ces jeunes malfrats dont l’âge varie à peu près de entre 10 et 23 ans armés de machettes, couteaux, gourdins, de lames ont pris d’assauts plusieurs quartiers dans la ville où ils ont perpétré de nombreuses exactions installant ainsi un climat de frayeur. Les microbes ont poignardé plusieurs personnes, pillé des boutiques, magasins et domiciles. Des faits qui ont obligé les autorités de la ville à instaurer un couvre feu dans la ville qui avait déjà connu des assauts par le passé.