Comment sauver la justice criminelle Camerounaise d’un naufrage : l’urgence d’une réforme!
Par Siméon WACHOU, Expert Criminel Assermenté de Justice, Expert Près le Tribunal Criminel Spécial, Analyste Criminel Opérationnel, Consultant Judiciaire.
Tout en saluant les efforts entrepris par les officiers de police judiciaire (policiers & gendarmes…), magistrats du parquet et du siège, le moment est venu de relever pour le décrier la recrudescence des cas d’erreur judiciaire à raison de l’absence criarde dans le vaste appareil Judiciaire camerounais des compétences particulières à connotation non Juridique mais dont l’apport dans le traitement des affaires pénales s’avère pourtant d’une importance capitale.
Considérant que conformément à loi pénale, 03 éléments sont essentiels pour retenir la responsabilité pénale d’une personne poursuivie (Élément légal, élément matériel, élément psychologique), il reste que de nombreuses affaires criminelles demeurent non résolues véritablement quoique dans de nombreuses espèces de lourdes condamnations aient été infligées par la justice à l’encontre de nombreux accusés et prévenus.
Si tant est que la responsabilité pénale repose sur une administration inéquivoque des éléments constitutifs de l’infraction, il reste que le traitement de l’élément psychologique dans l’enchevêtrement des faits soulève de nombreuses interrogations.
Pourquoi est ce que la justice pénale ne se préoccupe point des considérations liées à la prédisposition pyschocriminologique du suspect, de l’inculpé, de l’accusé ou du prévenu? Comment la Justice s’emploie-t-elle à démontrer l’élément pyschologique pertinent à même de justifier ou non les poursuites, l’acquittement ou la condamnation???
l’humanisation proclamée de la justice criminelle n’est elle pas finalement morte de sa belle mort?? Justice Criminelle camerounaise et nécessité de repenser ses paradigmes??
En 13 années d’observation des mécanismes de mise en œuvre de la Justice pénale dans notre pays, il nous a été donné de constater et surtout d’éprouver le sentiment suivant lequel la Justice en de nombreuses espèces se venge contre des individus, or la Justice se veut juste, impartiale, indépendante et équitable.
La Justice criminelle dans de nombreux pays de l’Afrique subsaharienne est en quête de repère. Pour justement accompagner cette justice, il est judicieux et urgent de la doter de compétences particulières afin qu’elle puisse valablement remplir ses missions.
Les Sciences légales ou sciences criminelles sont incontestablement le ferment essentiel à la réalisation d’une meilleure qualité de la Justice Criminelle Camerounaise.
Dans son élan humaniste, le cabinet WACHOU & Associates dans sa section Expertise Criminelle s’est désormais résolument mobilisé auprès de la Justice criminelle au Cameroun.
Ledit cabinet a entrepris de fédérer des compétences non juridiques autour de l’idéal de l’amélioration de la Justice criminelle.
C’est à ce titre qu’il intervient sur des affaires criminelles pendantes devant les juridictions de Yaoundé ou les affaires déjà jugées pour conduire avec sa grande et variée équipe de travail des missions d’expertise afin non seulement de reconstituer les circonstances de commission de nombreuses infractions mais aussi surtout pour déceler au moyen des Sciences criminelles les éléments pouvant caractériser et révéler les erreurs judiciaires ou la responsabilité pénale.
Les profils suivants structurent la démarche expertale du Cabinet :
psychocriminologie, psychosociologie, psychopathologie Psychologie Clinique, Victimologie, Sociologie Criminelle, Criminologie et Criminalistique, Médico-légal, Anthropologie Stratégie & Intelligence Police Scientifique & technique. Le savoir que comportent les matières suscitées est l’élément majeur au moyen duquel la Justice criminelle peut se réinventer.
WACHOU & ASSOCIATES, dans sa branche Expertise Criminelle travaille avec des personnes qualifiées dans lesdites disciplines. Il ne reste maintenant qu’à mettre ces nombreuses compétences à la disposition de la Justice criminelle afin de la revigorer.
Le traitement de l’élément pyschologique dans le cadre de l’administration des infractions est d’autant plus important qu’il permettra d’épargner par exemple de la prison des personnes dont le profil pyschocriminologique révèle qu’elles méritent de continuer à poursuivre leur vie en société et non en prison. La prise en compte du mobile d’une infraction et de la personnalité de son auteur est au cœur de la stratégie du Cabinet WACHOU & ASSOCIATES pour la Justice.
