Cameroun : 1.172.000.000 Fcfa mis à la disposition de l’Irad par l’État pour accroître la production du riz et limiter les importations
Des protocoles d’accords ont été signés à cet effet le 8 juillet à Yaoundé entre le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et l’Institut de recherche agricole pour le développement.
Par Destin André Mballa
Grâce à l’appui de la Banque islamique de développement, l’État du Cameroun a pu obtenir une enveloppe financière de 1.172.000.000 Fcfa qu’il a mis à la disposition de l’Institut de recherche agricole pour le développement en vue d’augmenter la production du riz au Cameroun et réduire substantiellement les importations de cette céréale malgré le déficit de la balance commerciale. A cet effet, le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural a signé avec la Banque islamique de développement les protocoles d’accords concernant le développement de valeurs de la filière riz. Les protocoles d’accord signés concernent le développement des chaînes de valeurs de la filière riz. Concrètement ces fonds vont permettre à l’Irad d’offrir aux producteurs des semences de bonnes qualités et des formations sur des bonnes pratiques agricoles pour la production du riz.
Les régions concernées sont l’Extrême-Nord, le Nord et l’Ouest. Selon les termes de ces accords, l’Irad devra sur une période de 3 ans fournir 9 tonnes de variations adaptées, de semences de base de riz. Des technologies complémentaires et la mise en place des champs écoles paysans dans les sites d’exécution du projet. L’institut s’attèlera à former 12 coopératives et des entreprises privées sur la production de semences certifiées de riz. Les méthodes et techniques adaptées aux technologies de production de riz. 150 formateurs des formateurs seront encadrés. L’Irad assurera également la fourniture des bulletins sur les meilleurs techniques posts-recoltes et transformation de riz. Pour le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbaïrobé, la mise en œuvre de toute ces actions permettront d’amorcer des réponses concrètes à l’épineuse question de réduction des importations de riz qui pèsent 536 milliards de Fcfa sur la balance commerciale et de combler ainsi les déficits annuels évalués à 450.000 Tonnes de riz au Cameroun.
