Assurance volontaire: l’accompagnement de la Cnps au secteur informel rural

Le secteur informel rural est capital dans l’économie du pays en voie de développement sa contribution dans la formation de la richesse et la création d’emploi mérite un meilleur accompagnement.

C’est la raison pour laquelle, la caisse nationale de prévoyance sociale,  a décidé de travailler main dans la main avec les créateur de richesse pour leur garantir un meilleur être au monde à travers l’assurance volontaire, une véritable clé du succès après la retraite.  C’est dans la ville de Yaoundé plus précisément au quartier Odza au lieu-dit Minkan que nous allons faire la rencontre de parfait, Pisciculteur natif de Sangmelima  et de Francine 32 ans originaire  de l’Ouest  Cameroun. Elle a choisi l’agriculture comme activité. Les deux ont souscrit à l’assurance volontaire aujourd’hui, ils en sont fiers.

Parfait Obele Medzo « quand j’étais dans ma tendre enfance à un certain moment là il y avait  travailleurs, des salariés,  qui à la fin de leur travail allait touchés les pensions retraites. Ce qui faisait que celui qui s’est beaucoup battu soit dans l’agriculture, dans la cacao culture et tout ça. Ils s’épuisent après ils deviennent malheureux. Maintenant qu’on ouvre ça à tout le monde, nous voyons que c’est une bonne chose ».

Francine, agricultrice « ça permet aux petits travailleurs, comme nous  les agriculteurs, les pêcheurs, de d’aller s’immatriculer, volontairement, sans être obligé de travailler dans une entreprise pour préparer la retraite. Cela fait exactement deux ans que parfait s’est lancé dans la pisciculture. Propriétaire de plusieurs étangs, il est pourtant resté longtemps sans activité avant de se lancer. Aujourd’hui, il peut subvenir aux besoins de toute sa famille. L’assurance volontaire pour lui est arrivée comme une bénédiction grâce elle il se met à l’abri des incertitudes de l’avenir.  « Pour le moment ça m’apporte un plus parce que de la quand investi ; j’économise des fois et je multiplie quand je récolte je peux déjà réaliser de grande choses. Pas besoin de se déplacer pour cotiser. Grâce à la consultation en ligne, il peut vaguer à d’autres occupations tout en étant en règle. « Même quand je ne peux me déplacer pour faire mon versement mensuel, je le transfert par mon téléphone. Depuis que j’ai commencé à verser, je vois tout se passe bien. Ça facilite les choses parce que tu peux être très occupé dans ton entreprise, dans ton business, ou dans les problèmes familiaux et que tu as de l’argent, tu peux par voie digitale, transférer tes cotisations ».

Francine n’est pas en reste  ayant baigné dans l’agriculture depuis sa tendre enfance, c’est à Nyom à 10 kilomètres de Yaoundé  qu’elle se lance dans cette activité. Elle possède aujourd’hui des champs de macabo, maïs, Igname, plantain et de haricot. Pour elle, l’assurance volontaire est venue changer sa vie. « Ça changé pourquoi parce que je peux me projette dans l’avenir parce que d’ici 60 ans, si à 60 ans  je suis déjà fatigué là par mois je peux souvent  avoir quelques choses pour pouvoir subvenir à mes besoins. C’est très important. » Conscient de l’aubaine qu’offre l’assurance volontaire au secteur informel rural, ils n’hésitent pas d’en faire la propagande autour d’eux.  Ce d’autant plus qu’ils ont l’outil de sécurité sociale au sein de la caisse de prévoyance sociale.

Source : Celcom Cnps