Aide au développement en Afrique: les États-Unis offrent 55 milliards de dollars
Le financement qui s’étend sur trois ans concerne principalement la santé, la lutte contre les changements climatiques, la sécurité alimentaire, la sécurité et la promotion de la démocratie.
Par Destin André Mballa
Les États-Unis vont consacrer 55 milliards de dollars à l’Afrique sur trois ans. C’est ce qui ressort du deuxième sommet des leaders des États-Unis et d’Afrique qui s’est achevé la semaine dernière. L’annonce avait été faite la veille du sommet par le conseiller à la sécurité nationale du président américain, Jake Sullivan. Mais sans donner de détails sur leur provenance ou leur répartition, Jake Sullivan a assuré que ces financements et plus généralement l’engagement américain ne seraient pas liés à l’attitude des pays africains face à la guerre en Ukraine, à l’heure où nombre d’entre eux refusent de condamner ouvertement la Russie.
Dans l’entourage du président de la commission de l’Union africaine (Ua), on salue la disponibilité de Washington sur ces thèmes, mais précise que la stratégie du continent consiste à diversifier ses partenaires internationaux, qu’il s’agisse des États-Unis, de la Chine ou de l’Union européenne. Elle précise que les partenariats se mesurent surtout à la réalisation des projets, au-delà des effets d’annonces. Les conflits et les points de tension ne manquent pas. En particulier au Sahel, où les États-Unis coopèrent militairement avec la France, notamment en fournissant du renseignement par leurs drones. Mais l’armée française a quitté le Mali et sa présence au Burkina Faso est en question. Les États-Unis doivent donc s’adapter à un nouvel environnement.
