Affaire Mouangue Kobila/ Espérance Tsemo et Cie : les prochaines audiences renvoyées au 4 juin prochain
Les procès d’une part contre son ex-chef de cabinet, Espérance Tsemo, Naja TV et le journaliste Brand Kamga, auteur du reportage incriminé, en diffamation et d’autre part, pour outrage à corps constitué et à fonctionnaire, propagation de fausses nouvelles ont été ouverts ce 2 avril 2024.
Par Destin André Mballa
La première audience de l’affaire qui l’oppose au sociologue Claude Abe, accusé de diffamation par voie de communications électroniques ou d’un système d’information et d’outrage à corps constitué et à fonctionnaire s’est également tenue le même jour au Tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif statuant matière correctionnelle.
Il s’agissait en effet des audiences de mise en forme du dossier comme le prévoit le code pénal camerounais. Toutes les trois affaires ont été renvoyées au 4 juin 2024 pour payement des frais de consignation par le plaignant. Ce n’est qu’après l’accomplissement desdites obligations pécuniaires par le demandeur que les débats pourront s’ouvrir.
Au sortir du Tribunal, Me Omia Ossah qui fait partie du collectif d’avocats de James Mouangue Kobila a déclaré avec assurance : « On sait où on va. Les accusations mensongères et autres tomberont d’elles-mêmes au fur et à mesure que les procédures avanceront ».
Me Mapoko Mapoko avait également précisé au cours d’une audience antérieure que : « Nous n’entrerons pas dans les détails des faits ici. Mais notez que notre client a décidé de se tourner vers la justice parce que la publication et la propagation des allégations infamantes de son ex-collaboratrice, de ses grossiers mensonges par Naja TV et par ce journaliste portent atteinte à son honneur, à sa considération ainsi qu’à sa délicatesse.
Les faits à eux reprochés sont prévus par les articles 154, 152, 240 et 305 du code pénal camerounais. Nous sommes tout de même étonnés de la volonté délibérée de ces individus, de détruire la carrière d’un brillant camerounais travailleur et dévoué, pour la simple raison qu’une collaboratrice qui avait des lacunes et ne faisait pas bien son travail a été traduite au conseil de discipline ».