Harcèlement sexuel et autres : ce témoignage du Dr Zanga qui conforte la théorie du complot contre Pr Mouangue Kobila
L’universitaire assure que le président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun avec qui il a collaboré à l’Université de Douala depuis plus d’une dizaine d’années reste et demeure un homme d’une intégrité et d’une rectitude morale difficile à atteindre.
Par Destin André Mballa
Dr Martial Zanga de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Douala pense que le Président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) est victime d’un complot ourdit par des gens qui vivent mal sa nomination et le travail qu’il abat depuis qu’il est à la tête de cette institution. Pour cet universitaire, Pr James Moungue Kobila aux côtés de qui il a été passé plus d’une dizaine d’années à l’Université de Douala est un monsieur intègre et d’une rectitude morale difficile. <<Je ne savais pas que cette vidéo concerne l’un de mes maîtres. Déjà ayant servi à l’Université de Douala depuis 1995, il n’y a jamais existé la moindre plainte pour harcèlement sexuel. Je rappelle que bien d’enseignants de cette institution ont été régulièrement cités pour des faits similaires, et le Pr JMK n’a jamais été, ni de près, ni de loin mêlé à ces procédures. Le connaissant personnellement depuis plus de 13 ans, en tant que son principal assistant, ce monsieur est d’une intégrité et d’une rectitude morale difficile à atteindre. Que des gens vivent mal sa nomination et l’excellent travail qu’il fait à la CDHC, n’autorise pas à verser dans ce genre de fourberies. Il n’est pas à douter que des personnes bien connues, avec qui l’inimitié était déjà béante avant sa désignation comme Chef de l’institution, soient aux manettes de ce grossier montage. C’est malheureusement vain, puisqu’il transpire des allégations de la dame qu’elle est dans une opération de sabotage. >>, déclare Dr Zanga Martial, Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Douala.
Rappelons que le président de la CDHC, Pr James Mouangue Kobila est visé par une plainte portée par sa collaboratrice dame, Judith-Espérance Tsémo qui l’accuse de « harcèlement sexuel, outrage à la pudeur, menaces sous conditions, chantage, blessures légères et diffamation ».
Des charges qui ont conduit à l’ouverture de la première audience de cette affaire le 6 février 2024 au tribunal de première instance de Yaoundé statuant en matière correctionnelle. C’était juste une audience de mise en forme et de paiement des frais de consignation par la plaignante à hauteur de 45.000 FCFA. La prochaine audience est prévue le 5 mars prochain.