Développement urbain au Cameroun: la Banque mondiale veut restructurer le projet de développement des villes inclusives et résilientes
Une délégation de l’institution de Bretton woods a rencontré à cet effet le ministre de l’Habitat et du développement urbain le 6 mars à Yaoundé.
Par Destin André Mballa
Le ministre de l’Habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès a reçu dans son cabinet en début de semaine à Yaoundé une délégation de la Banque mondiale.
C’était dans le cadre d’une mission de supervision en vue de la restructuration du Projet de développement des villes inclusives et résilientes (Pdvir).
Il était question de présenter et d’échanger sur les principales conclusions de la mission qui a démarré le 1er mars 2023.
Les échanges avec l’équipe de la Banque mondiale ont notamment permis de tirer les leçons des expériences d’inclusion et de résilience en cours dans 7 villes du Cameroun et de convenir des grandes orientations de réaménagement dudit Projet dont la clôture est prévue en mars 2024.
Pour sa part, le Minhdu, Célestine Ketcha Courtès a réaffirmé la volonté du gouvernement de veiller au strict respect des conditionnalités et exigences de la Banque mondiale dans ce projet.
Solutions
Face aux difficultés socio-environnementales, souvent rencontrés dans certains chantiers du Pdvir, le Minhdu dans la recherche des solutions a inscrit dans le budget 2023 une provision pour appuyer la Communauté urbaine de Yaoundé dans la prise en charge des indemnisations résiduelles, permettant ainsi la libération des emprises en vue de l’accélération des travaux de construction des voiries structurantes comme celles de Nkolmesseng et de certains sous projets de proximité dans la ville de Yaoundé.
Les échanges avec la mission de la Banque mondiale ont aussi mis en exergue la volonté commune des deux parties d’accélérer la réalisation des activités identifiées dans chaque ville bénéficiaire du Pdvir, afin de permettre au projet d’atteindre ses objectifs de développement.
La prolongation des délais de clôture du Pdvir a été discutée, de même que la proposition du gouvernement camerounais de passer à un Pdvir de Phase 2, afin d’intégrer un maximum de villes et répondre aux besoins urgents d’urbanisation et d’habitat dans les collectivités territoriales décentralisées du Cameroun.
